L'Italie à travers son cinémaL'Italie à travers son cinéma • 24 maisamedi 24 mai 2025 à 11:00
Le Festival CANZONI & PAROLE, l'association Anteprima et le Cinéma du Panthéon programment samedi 24 mai le film-documentaire
IL VIAGGIO
(France, 2004) d’Aurélie Crouvisier et Frédéric Saletti
Production : Sombrero Films et Supermouche
Projection du documentaire Il Viaggio, consacré à Gianmaria Testa et à ses débuts en France, là où sa carrière artistique exceptionnelle a pris forme et s’est affirmée.
Une histoire qui nous a offert, au fil du temps, un véritable écrin de trésors : de la poésie en musique.
En complément, nous diffuserons une belle interview du chanteur ainsi qu’une vidéo tournée dans sa campagne piémontaise.
Gianmaria Testa était un voyageur. Son véritable métier : chef de gare. Mais un voyageur immobile, les yeux rivés sur les écrans de contrôle des trains à Cuneo, sa ville, en Italie.
Sa musique, il l’a d’abord faite connaître sur scène, bien avant de l’enregistrer, car c’est dans l’échange — avec le public, avec les autres — que l’artiste se nourrit. Une musique simple, qu’on partage entre amis, accompagnée d’une guitare et portée par une voix.
Un voyage immobile… N’est-ce pas, au fond, une belle définition de ce qu’est un concert ? Un moment hors du temps, à travers l’univers d’un artiste.
Ce voyage, entamé par Aurélie Crouvisier et Frédéric Saletti avec Gianmaria Testa et son ami, le guitariste et poète Pier Mario Giovannone, dresse un portrait sensible du musicien à travers une série de petits concerts, une rencontre intime chez lui, à Cuneo, et les coulisses de l’enregistrement de son album Il valzer di un giorno.
Deux mots sur Gianmaria Testa :
Il existe des voix qui ne cessent jamais de chanter, des histoires qui continuent de voyager entre deux rives, deux langues, deux cultures. Celle de Gianmaria Testa est l’une d’elles.
Chanteur-compositeur, poète et chef de gare piémontais, disparu prématurément à l’âge de 57 ans en 2016, il avait entamé sa carrière extraordinaire en France. À partir de Montgolfières en 1995, il y publia ses cinq premiers albums. C’est également en France qu’il donna une longue série de concerts, couronnée par un Olympia à guichets fermés en 1997 — moment décisif qui permit sa reconnaissance en Italie, puis dans de nombreux pays européens et au Canada.